Souvenez-vous, ô très douce Germaine,
de vos frères et de vos sœurs qui gémissent
et qui souffrent dans cette vallée de larmes.
Souvenez-vous qu’ils espèrent en vous,
qu’ils attendent de vous secours dans leurs épreuves,
consolation dans leur douleurs.
Souvenez-vous que vous aussi avez gémi,
que vous aussi avez pleuré,
que vous aussi avez connu la pauvreté,
l’isolement, l’humiliation et la souffrance.
Et maintenant, dans votre gloire, Souvenez-vous de nos misères;
dans votre puissance, Souvenez-vous de notre infirmité;
dans votre bonheur, Souvenez-vous de nos larmes.
Formez-nous à l’école de votre douceur,
de votre patience, de votre foi, de votre charité.
Puis, au sortir de ce monde, recevez-nous dans l’éternelle patrie.